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Appendicites parasitaires

par | 9-04-24 | 0 commentaires

Un article de Marco

Thérapeute spécialiste des thérapies Dr Clark. Auteur de plusieurs livres sur le zappeur et la thérapie Clark.

Catégorie : Comprendre

L’appendice a une réputation notoire pour sa tendance à l’inflammation, un trouble de santé que l’on nomme appendicite. Pendant longtemps considérée comme une urgence chirurgicale, l’opération de l’appendicite appelée appendicectomie n’est plus systématique.

Éviter tant que cela est possible le retrait de l’appendice est une bonne chose, car des recherches récentes ont montré que l’appendice joue un rôle important. Ils sert de refuge naturel aux bonnes bactéries qui tapissent les parois de l’Intestin. Quand des pathogènes prennent le dessus et envahissent l’Intestin, par exemple lors de fortes diarrhées, les bactéries bénéfiques peuvent reculer et se placer à l’abri dans l’appendice. Une fois que le système immunitaire a combattu l’infection, les bonnes bactéries sortent de l’appendice et recolonisent rapidement le milieu intestinal. Par conséquent, retirer l’appendice influence d’une façon ou d’une autre à la fois la qualité de la flore intestinale et celle du système immunitaire.

Le Dr Clark constate presque toujours un lien direct entre une crise d’appendicite et la présence de parasites (vers) intestinaux. On peut dans cette situation parler d’appendicite parasitaire. Cette condition de santé est connue en parasitologie mais elle semble sous-évaluée à bien des égards, puisque l’appendicite est habituellement soignée par des antibiotiques alors qu’un vermifuge permettrait de bénéficier de résultats dans certains cas plus concluants. Je vous propose d’approfondir cette question dans cet article.

Marco Caldi

 

Appendicite: définition

L’appendicite fait partie des inflammations intestinales les plus fréquentes et touche environ 1 personne sur 1000 par an.  Elle se manifeste par des douleurs au bas-ventre à proximité du nombril, accompagnées souvent de nausées, vomissements, ainsi que d’une fièvre modérée (38-38,5 °C). Ces symptômes peuvent révéler une crise d’appendicite. Les douleurs se manifestent généralement près du nombril et évoluent graduellement vers la partie inférieure droite de l’abdomen.

Situation

Une condition anormale est évidemment nécessaire pour gonfler et favoriser l’inflammation de l’appendice. La plupart du temps, la médecine conventionnelle n’identifie aucune cause concrète comme déclencheur de l’appendicite. On suppose que des résidus alimentaires ou des particules de matières fécales viennent s’accumuler dans l’appendice.

Appendicite parasitaire

Il peut arriver que des noyaux de fruits, comme des noyaux de cerises, soient responsables du blocage de l’appendice, mais l’appendice sert surtout de refuge de choix pour de grands parasites, lesquels s’y logent pour survivre. Selon le analyses du Dr Clark, l’inflammation de l’appendice résulte fréquemment d’une obstruction parasitaire par différents vers ronds. Les plus communs trouvés dans cette situation sont les oxyures et les Ascaris. En premier lieu parce que ces derniers favorisent une inflammation chronique (en concomitance avec les bactéries qu’ils hébergent) dans leur foyer situé dans l’intestin grêle, c’est-à-dire à proximité de l’appendice ; en second lieu, étant trop gros pour être éliminés par le système immunitaire, ils peuvent obstruer l’appendice. Voyons plus en détail ces deux vers ronds communément identifiés par le Dr Clark comme déclencheurs de l’inflammation de l’appendice.

Les oxyures

L’oxyure de l’humain (Enterobius vermicularis) est un petit ver blanc et rond. Après son ingestion par l’enfant ses oeufs éclosent dans l’estomac sous l’effet des sucs digestifs, puis libèrent des larves qui évoluent plus loin, dans l’intestin grêle. Lors de sa période de ponte, l’oxyure femelle pond des œufs sur la marge anale de l’hôte. Cette situation mène souvent à se gratter l’anus lors des périodes de pontes, et l’on pense à tort que les oxyures s’installent proche de l’anus. Le foyer des oxyures est en vérité installé dans l’intestin grêle, c’est-à-dire dans une zone reculée (soit dit en passant, qui n’est pas accessible aux lavements) avant le côlon et proche de l’appendice. Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi, lors de leur voyage jusqu’à la marge annale (du foyer de l’intestin grêle à l’anus), la région de l’appendice devient un foyer transitoire probable de ces perturbateurs.

L’image ci-dessous vous permettra de mieux vous représenter la situation. L’appendice est la “queue” placée après l’intestin grêle, sous le côlon droit ascendant à gauche de l’image (en fond brun).

Les Ascaris

L’Ascaris, un autre ver rond qui colonise fréquemment les individus sous nos latitudes, suit un cycle de mue différent des oxyures, mais il se développe également dans l’intestin grêle. De ce fait, il devient une autre source potentielle d’occlusion intestinale et peut obstruer l’appendice dans ses stades intermédiaires et adultes.

Bien que d’autres parasites et bactéries peuvent favoriser une crise d’appendicite, les oxyures et les ascaris sont les plus fréquemment détectés par le Dr Clark dans ce trouble de santé. Il s’agit d’ailleurs des vers ronds parmi les plus fréquents chez les enfants. Les enfants sont plus sensibles à ce problème car ils s’exposent plus fréquemment aux vers présents dans la poussière et la terre. Dès qu’un enfant commence à jouer au bac à sable, à gratter la terre, à jouer avec les chiens et les chats, il s’expose à ces parasites.

Pour appuyer cette étiologie de l’appendicite, citons La Revue Francophone des Laboratoires, numéro 399 de février 2008 : “L’appendicite, affection fréquente, n’est pas spécifique d’un parasite. Mais de nombreux parasites peuvent être retrouvés lors d’une appendicectomie : oxyures, les plus fréquents en Europe, mais aussi ascaris, ténias, amibes, schistosomes.”

Nous pouvons noter dans ce compte-rendu par ailleurs non exhaustif qu’il s’agit à chaque fois de vers ronds, les plus gênants d’un point de vue anatomique pour l’appendice, à l’exception des amibes. L’article de cette revue scientifique poursuit : “Des parasites sont mis en cause dans 1,9 à 25 % des cas d’appendicite selon les auteurs et les pays.” Cette donnée voit large ! Nous avons maintenant une idée plus claire sur une cause possible de l’inflammation de l’appendice et comment éviter sa survenue: effectuer un déparasitage à but préventif et curatif.

Il faut compléter l’image des causes d’une appendicite par le fait que les parasites sont porteurs de nombreux agents pathogènes, lesquels favorisent l’inflammation dans l’organe où ils se logent. C’est pourquoi une infection bactérienne dans la région de l’appendice n’invalide pas une cause parasitaire, c’est-à-dire l’utilité de vermifuger le malade.

Conseils de base en thérapie Clark

En plus des oxyures et des Ascaris, d’autres types de vers ronds et bactéries ont la possibilité de se loger dans l’appendice. S’il y a suspicion d’appendicite chez un adulte, en première intention il est conseillé en thérapie Clark d’appliquer soit la cure antiparasitaire, soit le programme intestinal.

Des deux cures, le programme intestinal est à préférer car il est à même d’aider à la fois au retrait des bactéries pathogènes et des parasites intestinaux, toutefois il est à réserver aux adultes. Pour un enfant dès l’âge de 5 ans, le Clark-FX est un antiparasitaire naturel adapté.

Évacuer les déchets présents dans l’Intestin facilite le retrait des pathogènes qui s’y logent. Les selles doivent être régulières. Si la personne souffre de constipations, favorisez l’élimination des selles avec un produit approprié.

Mesures d’hygiène

Lors d’une suspicion d’appendicite, il est recommandé d’établir quelques règles d’hygiène, à la fois pour le malade et son entourage immédiat. La cause pouvant être parasitaire, les mesures qui suivent valent pour les vers ronds les plus fréquents tels l’oxyure et l’Ascaris.

  • Les oeufs des oxyures et des Ascaris se retrouvent dans les selles. C’est pourquoi les mains doivent être bien lavées après la selle et avant chaque repas avec un désinfectant sûr. Se servir de vodka et une méthode simple du Dr Clark, c’est une bonne précaution.
  • Le malade doit garder les ongles courts.
  • Ne laissez pas quelqu’un préparer le repas du malade sans appliquer lui-même les deux règles d’hygiène précédentes.
  • Avec l’oxyure les enfants ont plutôt des formes symptomatiques, mais il peut y avoir dans l’entourage des personnes asymptomatiques comme la grand-mère, le père, la soeur… Déparasiter la famille est très recommandé afin d’éviter un échec thérapeutique.
  • Les oxyures des humains ne semblent pas contaminer les animaux, mais c’est fréquent avec l’Ascaris. C’est pourquoi n’autorisez pas un animal domestique à se rendre dans la chambre du malade. Et le vermifuger est nécessaire.
  • Évitez de diffuser des aérosols dans la maison, les vers se retrouvent dans les poussières. Passez régulièrement l’aspirateur et changez régulièrement la literie (les oxyures peuvent se retrouver dans le pyjama ou les draps).

Marco Caldi – CuresClark.com

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Thérapeute spécialiste des thérapies Dr Clark. Auteur de plusieurs livres sur le zappeur et la thérapie Clark.

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