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Le Lugol, produit multitâche

par | 24-08-20 | 21 commentaires

Un article de Marco

Thérapeute spécialiste des thérapies Dr Clark. Auteur de plusieurs livres sur le zappeur et la thérapie Clark.

Catégorie : Comprendre

Il y a énormément de choses à dire sur le Lugol. Cette solution pure ne renferme aucun agent couramment ajouté comme désinfectant, elle est peu coûteuse par rapport aux besoins requis, et son utilité s’étend à un large spectre d’action. C’est ce dernier point que je vous propose d’approfondir dans cet article. Voici tout d’abord les propriétés parmi les plus remarquables de la solution de Lugol.

  • Elle possède d’excellentes propriétés antibactériennes, antiparasitaires, antifongiques, probablement aussi antivirales.
  • Elle convient parfaitement à une supplémentation en iode.
  • Sa prise régulière détoxifie divers polluants comme le plomb et le mercure, augmente l’excrétion des dérivés fluorés, bromés et chlorés.
  • Elle s’avère efficace pour retirer des pathogènes des aliments (stérilisation) et des aliments ingérés (le bol alimentaire).

Une carence globale

Il faut savoir que l’iode est un micronutriment vital, c’est-à-dire que chaque cellule du corps humain en a besoin. Malheureusement, la carence en iode dans la population moderne est d’une proportion pandémique, en raison d’une présence chronique de polluants environnementaux comme le bromure, les pesticides et les additifs alimentaires. Ces éléments toxiques supplantent l’iode dans notre corps, c’est-à-dire qu’ils empêchent à des degrés divers sa fixation dans l’organisme. Par ailleurs, les techniques agricoles modernes ont appauvri les sols en iode et autres minéraux. Il en résulte que les cultures ayant poussé sur un sol appauvri en iode manquent d’iode. Le Dr David Brownstein, directeur médical du Center for Holistic Medicine à West Bloomfield, l’un des meilleurs experts mondiaux de la thyroïde et de l’iode, considère que 95 % de la population est déficiente en iode.

Les besoins journaliers en iode : des ajustements à effectuer

L’apport journalier recommandé pour l’iode est de 150 μg (microgrammes, c’est-à-dire 0,15 mg), un calcul établi sur la quantité d’iode dont la glande thyroïde a besoin pour éviter le goitre. Mais cette évaluation s’avère fort insuffisante pour plusieurs raisons. D’abord, les besoins d’autres organes ne sont absolument pas pris en compte dans le calcul. Ensuite, les effets des polluants qui bloquent la fixation de l’iode, introduits au siècle dernier par l’industrie moderne, ne sont également pas pris en considération. En tenant compte de ces deux principaux facteurs, la dose quotidienne recommandée à titre de supplément par les cliniciens spécialistes en iode s’étend entre 12,5 à 37,5 mg.

Quel produit utiliser comme supplément en iode ?

Le Dr Brownstein affirme, d’après les résultats obtenus auprès de ses patients, que l’utilisation du composé iode / iodure est beaucoup plus efficace que l’iodure seul. C’est-à-dire la solution de Lugol. L’explication est simplement que les tissus répondent différemment selon les formes d’iode utilisées. La glande thyroïde, par exemple, utilise l’iodure tandis que le tissu du sein se sert de l’iode. Et le Lugol contient justement ces deux formes d’iode. Il permet aussi d’atteindre rapidement les besoins quotidiens en quelques gouttes, contrairement aux algues ou d’autres alternatives par les aliments. Administré en quantité adéquate, ce composé permet au corps d’excréter le fluor et le bromure ainsi que les métaux lourds tels le plomb et le mercure par voie urinaire.

Les relations entre cancer du sein et carence en iode

Un ensemble cohérent d’éléments mènent à comprendre qu’une carence chronique en iode fragilise grandement les seins des femmes, favorisant en ces endroits des complications de santé pouvant s’avérer invalidantes. Ce sujet mérite d’être approfondi comme il se doit, car les processus en jeu sont assez simples à comprendre. Il faut d’abord savoir qu’il y a beaucoup de récepteurs d’iode dans le sein, ils permettent aux canaux galactophores et aux autres tissus de fonctionner de façon optimale. En fait, les seins des femmes sont les principaux sites de stockage de l’iode. Il en résulte que le maintien d’un taux d’iode adéquat est nécessaire pour assurer à la fois le bon fonctionnement de la glande thyroïde et l’architecture normale des seins.

De façon générale, les femmes ont besoin de beaucoup plus d’iode pour nourrir les seins et les ovaires. Et les femmes aux seins importants ont besoin d’encore plus d’iode. Qu’est-ce que les seins, les ovaires et la thyroïde ont en commun ? Ces trois organes ont besoin de l’iode pour se développer et rester en bonne santé. Sans une certaine quantité d’iode, les seins et les ovaires semblent encombrés et se gonfler. Les membranes cellulaires ne fonctionnent plus. Il a été observé que l’iode permet de détoxifier les fluides présents dans le sein et, par conséquent, d’éliminer les kystes qui hébergent les toxines. Sans une dose suffisante d’iode, les fluides toxiques stagnent et causent gonflement et inflammation. Du liquide se rassemble sous forme de kystes. Des nodules peuvent commencer à apparaître et mener à d’autres complications.

Cela dit, il faut indiquer des facteurs d’intoxication et notamment au brome, pour compléter l’image de la situation actuelle chez bon nombre de femmes. Ce produit toxique, spécifiquement anti-iode, a été introduit dans l’alimentation humaine dans les années 1970 par l’intermédiaire des pesticides et des additifs alimentaires, autrement dit par l’industrie agro-alimentaire. Le brome empoisonne les récepteurs de l’iode. Quand le brome domine dans les tissus, l’iode se retire. Quand le brome purge l’iode, une carence en résulte et les cellules sont empoisonnées et inflammées. Bien évidemment personne n’est empoisonné au brome du jour au lendemain, des années d’exposition aux bromures sont nécessaires pour que ces composés s’accumulent dans l’organisme. Il s’agit d’un processus lent et insidieux.

Selon le Dr Brownstein et d’autres praticiens, un grand nombre de troubles de santé sont liés à une carence en iode : cancers du sein, de la thyroïde, des ovaires, de l’utérus et de la prostate, sans compter les maladies auto-immunes telles que l’hypothyroïdie, la maladie fibrokystique du sein, le TDAH, la fatigue chronique et la fibromyalgie pour ne nommer que celles-là. Mais développons plus avant encore l’interrelation entre iode et sein.

« L’iode a tellement de mode d’action qu’on ne sait pas encore de quelle façon il fonctionne précisément dans chaque situation, et ce constat concerne aussi les seins. Le Dr Guy Abraham a signalé que le terme « désobstruant » (qui chasse les toxines) était utilisé dans les années 1800 par les médecins qui s’étaient rendu compte que l’iode combattait les infections, les gonflements, les problèmes de peau, les problèmes endocriniens et autres anomalies. Depuis, la recherche scientifique a permis d’apprendre à quel point l’iode est essentiel pour le développement et l’entretien d’organes vitaux en pleine santé. Mais il est clair que, comme le disait un médecin, « les seins adorent l’iode ». Selon une étude faite par un pionner de l’iode le Dr Bernard Eskin, déjà en 1974, les seins malades absorbent deux fois plus d’iode radioactif que les seins normaux. »

Cet extrait est tiré du livre « La crise de l’iode – l’impact sur notre santé », de Lynne Farrow. Je vous en recommande la lecture si vous souhaitez approfondir votre compréhension des mécanismes, devrais-je dire des phénomènes, liés à une carence en iode. Toujours est-il et pour enfoncer le clou sur les rapports existants entre carence en iode et cancer du sein, il revient au Dr Jonathan V. Wright le mérite d’avoir montré les effets bénéfiques du Lugol sur cet organe. Il a constaté en particulier que la formation de kystes du sein chez la femme (fibrose kystique) atteignait plus de 50 % des femmes ménopausées ou en péri-ménopause et qu’un traitement à base de Lugol, pendant trois à six mois, à raison de seulement 9 gouttes journalières en moyenne, pouvait enrayer ces fibroses kystiques, sans entraîner de « mise en repos » de la glande thyroïde. « Les seins sont de véritables éponges à iode », explique le Dr. Wright. « Ils n’absorbent pas autant l’iodure, contrairement à la thyroïde. Mais si votre taux d’iode est suffisant, ces molécules sont là, prêtes à tuer toute nouvelle cellule cancéreuse du sein ! » Le Dr. Jonathan Wright recommande aux femmes de prendre environ 6 mg d’iode par jour, et aux hommes environ 3 mg par jour, afin de protéger leur poitrine et leur thyroïde.

Voilà pour des éléments sérieux en faveur d’une supplémentation en iode, dans un objectif à la fois préventif et curatif.

Comment combler une carence en iode ? Protocole de supplémentation en iode

Le protocole ci-dessous est basé sur les recherches des Dr Guy Abraham, David Brownstein et Jorge Flechas, ayant traité plus de 4000 patients avec de l’iode. Les deux compléments au Lugol dont l’utilisation est conseillée dans ce processus sont le sélénium et la vitamine C. Le sélénium aide à capter les éléments toxiques pour leur excrétion et la vitamine C aide à soulager les possibles symptômes indésirables et participe à soutenir la fonction rénale.

De bons résultats sont obtenus avec ces trois produits. D’autres compléments alimentaires ont été ajoutés par la suite au protocole, pouvant optimiser les résultats. La version la plus complète du protocole est disponible dans le livre de Lynne Farrow. J’ai indiqué en gras les produits essentiels dans le protocole ci-dessous, et conservé l’ajout du magnésium, de  la vitamine B2 et du sel de mer, lesquels sont plus optionnels mais aussi faciles à se procurer. 

  • Lugol : 50 mg, soit 10 gouttes par jour. Vous pouvez commencer par deux gouttes, puis monter progressivement. Important : ce dosage, et de façon générale les indications en gouttes que vous trouverez dans cet article, est basé sur le Lugol/iodine distribué par le centre Clark, lequel est dosé à 4% par goutte. Le dosage est à ajuster en fonction de la quantité d’iode par gouttes, laquelle quantité varie selon le produit !
  • Vitamine C : 3 grammes par jour. Il est préférable de répartir ce produit en trois prises de 1 gramme : matin, midi et soir, avec un repas c’est très bien. Ce dosage est basé sur de la vitamine C sous forme d’acide ascorbique (non liposomale).
  • Sélénium : 200 microgrammes par jour.
  • Environ 450 mg de magnésium par jour. À prendre sous forme d’oxyde, glycinate ou citrate de magnésium.
  • 100 mg de vitamine B2 trois fois par jour, ou 300 mg en une prise.
  • Un quart (1/4) de cuillerée à café de sel de mer non raffiné (non enrichi à l’iode, c’est-à-dire sel de mer, sel de guérande…) dans 200 ml d’eau (vous pouvez diluer plus), une à deux fois par jour. À ajuster en fonction des besoins, en fait pour éviter/limiter des effets secondaires. Le sel de mer est utilisé depuis plus de cent ans par les médecins pour éliminer les symptômes dus au brome.

Remarques importantes pour personnaliser le protocole

Quand prendre le Lugol ?

Il n’y a pas de préférence dans la journée, mais certains vétérans du protocole indiquent qu’une prise d’iode le matin est mieux assimilée par l’organisme. Une prise pendant un repas ou après un repas n’est pas significative sur le résultat. Vous pouvez aussi répartir le Lugol en plusieurs prises dans la journée.

Par quel dosage commencer ?

La plupart des vétérans en supplémentation en iode diraient probablement de commencer par une dosage faible en Lugol, deux gouttes suffisent, puis augmenter petit à petit jusqu’au dosage de 10 gouttes. La progression peut tout à fait s’étaler en un mois si vous êtes sensible à une détoxification de l’organisme, il n’est pas nécessaire d’aller vite. Augmentez jusqu’à 10 gouttes ou au dosage que vous tolérez bien, lequel peut s’avérer inférieur à 10 gouttes. À noter que lorsque l’organisme détoxifie suffisamment le brome et d’autres éléments toxiques, le seuil de tolérance pour assimiler l’iode s’élève.

Quelle est la durée du protocole ?

Il n’y a pas de durée prédéterminée au protocole de supplémentation en iode. Tant que le brome domine les récepteurs, la carence en iode continue. Le but de la cure consiste à dominer le brome et le déplacer afin que l’iode puisse être absorbé au niveau cellulaire. Chaque terrain est unique. Ce processus peut prendre plusieurs mois en fonction de l’état d’intoxication du sujet, 3 mois de supplémentation est une bonne indication pour commencer. Des utilisateurs ayant ressenti les effets bénéfiques du protocole de supplémentation en iode sur leur organisme le reprennent par périodes, d’autres se servent par la suite uniquement du Lugol comme supplément quotidien en iode, sans apport d’autres produits. La règle conseillée est de prendre de l’iode pour rester en bonne santé et vous protéger contre le bombardement quotidien de polluants tels que les bromures. Le Lugol servira également à prévenir des complications notamment à la thyroïde, aux seins et aux ovaires pour les femmes.

Quel est le dosage du Lugol en entretien et/ou après le protocole ?

En entretien et sur une très longue durée, le dosage conseillé se situe comme indiqué en introduction de l’article entre 12,5 mg (approximativement 2 gouttes de Lugol Clark) et 37,5 mg (approximativement 7 gouttes de Lugol Clark). Il est à noter qu’aucune étude n’a pu démontrer que l’iode tue les bonnes bactéries du système digestif. Il agit plutôt comme un arbitre en retirant de mauvaises bactéries. Par conséquent, l’usage prolongé du Lugol n’est pas un risque pour l’équilibre de votre microbiote intestinal, au contraire il le soutient.

Comment gérer la détoxification ?

Les symptômes observables suite à des prises d’iode chez des sujets très carencés et/ou intoxiqués sont essentiellement causés par les éléments halogènes fluor et brome, dont l’excretion sera stimulée sous l’action de l’iode, ils ne proviennent pas d’une allergie à l’iode (voir plus loin) où d’une quelconque intoxication à l’iode. Ces effets secondaires cesseront immédiatement une fois les éléments toxiques évacués de l’organisme. Si des symptômes de détoxification apparaissent (maux de têtes, difficulté à se concentrer…), buvez au moins deux verres d’eau salée par jour et arrêtez le Lugol deux jours par semaine, par exemple chaque week-end. Cette stratégie de « dose par impulsion » semble apporter les meilleurs résultats pour résorber rapidement les effets secondaires, voire probablement en limiter l’apparition. En fait, effectuer deux jours de pauses tous les cinq jours permet de soulager la fonction rénale dans son travail d’excretion d’éléments toxiques. Si vous craignez l’apparition d’effets secondaires, vous pouvez donc appliquer cet ajustement tout le long du protocole de supplémentation à l’iode : 5 jours de Lugol, 2 jours de pauses, etc, tout en maintenant l’apport des autres produits pendant les pauses.

Remarque sur une supplémentation en calcium 

Le Dr Guy Abraham prévient que « la supplémentation excessive en calcium est la cause la plus courante d’amélioration limitée face à la supplémentation en iode ». Évitez une supplémentation en calcium, ou limitez son apport à un dosage inférieur à 2 grammes par jour.

L’apport des recherches du Dr Clark sur l’usage du Lugol

Parallèlement aux avancées effectuées aux Etats-Unis sur l’usage du Lugol en tant que supplément en iode, le Dr Clark a surtout cherché la meilleure façon de se servir de ses vertus antiparasitaires, antibactériennes et antimycosiques. Vous trouverez plus loin ses recommandations les plus significatives à ce sujet, mais avant cela quelques remarques préalables.

  1. Si le goût du Lugol vous dérange, vous pouvez le masquer en le diluant dans un jus ou autre boisson. Cela est vrai lorsqu’il s’agit d’une supplémentation en iode. Toutefois, s’il s’agit de s’en servir pour ses propriétés antibactériennes et antimycosiques (en cas d’infection), il est recommandé de le diluer uniquement dans de l’eau.
  2. Selon les notes laissées par le Dr Clark, il est possible qu’absorber le Lugol au même moment que des plantes puisse diminuer leurs principes actifs. C’est une bonne idée, à titre de précaution, d’espacer d’au moins 20 minutes les prises de Lugol et de plantes faisant partie d’un protocole curatif, par exemple brou vert de noix noire, absinthe, curcuma, fenouil, etc.

Recommandations du Dr Clark pour l’usage du Lugol en application interne et externe

Le Lugol permet de juguler un certain nombre d’infections bactériennes. Le Dr Clark remarqua notamment son excellente efficacité à contrer les infections aux Salmonella (salmonelles), l’une des quatre causes principales de maladies diarrhéiques dans le monde (gastro-entérites). Pour toute infection aux salmonelles : buvez 6 gouttes dans un demi-verre d’eau après chaque repas et aussi au lever (4 fois par jour). L’infection sera réglée en quelques jours. Si ce n’est pas le cas, cela indique une recontamination par la nourriture, habituellement par l’intermédiaire des produits laitiers.

Le Dr Clark indique que le Lugol s’avère très efficace pour retirer la présence d’œufs et larves de parasites sur la surface des aliments. Cela s’avère fort utile, car l’alimentation mangée crue est l’un des principaux vecteurs de (re)contamination parasitaire chez l’Homme. Le Dr Clark recommande de se servir du Lugol pour stériliser les aliments mangés crus tels que salades, légumes et baies. Cela évitera notamment une nouvelle infestation aux Ascaris, lesquels sont présents dans la terre et par ce biais sur la surface des aliments, même lavés à l’eau. La recette du Dr Clark avec le Lugol est simple et rapide. Remplissez votre évier ou un contenant avec de l’eau. Ajoutez 2 gouttes de Lugol par litre d’eau. Trempez ensuite dans l’eau les aliments qui ne seront pas cuits : salades vertes, choux, baies (fraises, framboises, myrtilles…) pendant 3 à 5 minutes. Plus n’est pas nécessaire et le rinçage est facultatif. Ne conservez pas l’eau pour une utilisation ultérieure, elle perdrait de sa puissance. Le Lugol a une excellente capacité de fixation, de sorte que la surface des aliments est rapidement assainie de toute trace de parasites selon les tests effectués par le Dr Clark.

Pour soigner une infection vaginale : procéder à un lavement vaginal avec 6 gouttes dans une tasse d’eau, une ou deux fois par jour.

Pour soigner un muguet : rincer la bouche tous les jours avec du Lugol (6 gouttes pour ¼ de tasse d’eau). Ou appliquez 6 gouttes directement sur la langue et frottez légèrement avec vos lèvres. À noter que le Lugol peut tâcher les dents, mais c’est temporaire.

Pour stériliser un repas (au restaurant, en déplacement, etc.) : 6 gouttes dans un demi-verre d’eau que l’on boit immédiatement après le repas. C’est efficace pour prévenir la tourista lors d’un voyage (gastro-entérite, “diarrhée du voyageur”…).

Diverticules : les parasites et les mauvaises bactéries peuvent échapper à la mort en se logeant dans un diverticule. Votre santé intestinale globale peut s’en trouver améliorée de façon importante en retirant ces envahisseurs. Dans ce cas, le Dr Clark recommande le lavement au Lugol. Ajoutez entre ½ à 1 c. à c. de Lugol par litre d’eau très tiède. Lorsque la température est acceptable administrer le lavement lentement et tenir en interne le plus longtemps possible.

Pour des mycoses aux ongles des orteils : pulvériser tous les jours la zone atteinte avec une solution de Lugol. Attention, le Lugol tâche la peau. La tâche disparaît bien sûr après quelques temps, c’est pourquoi lors d’une mycose à l’aine par exemple, ce n’est pas un problème, par contre sur l’ongle la tâche va rester plus longtemps. La solution consiste à utiliser de l’iode blanc. Ce produit est moins connu (et moins commercialisé) que le Lugol, il possède la plupart des vertus du Lugol, notamment son action antifongique, mais il est transparent, contrairement au Lugol qui est marron foncé. L’iode blanc peut être utilisé pour traiter sans peine les ongles affectés par une infection fongique.

À propos de l’allergie à l’iode et des réactions à l’iode

Il n’existe pas d’allergie à l’iode. Les véritables allergies cachées derrière ce que l’on appelle une « allergie à l’iode » sont les allergies aux poissons et crustacés, les allergies aux antiseptiques iodés ou aux produits de contraste iodés. Les allergies ne sont pas dues à l’iode en soi, mais aux produits iodés, c’est-à-dire aux molécules qui contiennent de l’iode. Par exemple, l’iode sert de produit de contraste pour des examens radiologiques, type scanner, urographie intra-veineuse, etc. Parfois des réactions surviennent, réactions dues en partie à des surcharges : on injecte de l’iode en très grande quantité et directement dans les veines et dans les artères du patient. C’est cette exposition inhabituelle à l’iode qui peut expliquer ces réactions, mais avec le produit utilisé pendant le test. Une allergie peut donc survenir non pas à l’iode mais avec le produit qui accompagne ce micronutriment.

Quelques personnes m’ont signalé réagir très vite au Lugol. L’apport d’iode semble prendre au dépourvu l’organisme. C’est très probablement un signe d’intoxication à des polluants déjà présents, c’est-à-dire que l’organisme cherche à fixer l’iode, mais pour y parvenir il tente d’abord de retirer les éléments qui l’en empêchent, notamment le brome et des métaux lourds. Dans cette situation il faut commencer à un faible dosage, et si cela ne suffit pas, retirer l’usage du produit le temps que tout rentre dans l’ordre. Afin de passer ce cap, suivez le protocole de supplémentation en iode décrit en première partie. Pour être complet à ce sujet, j’ajoute qu’une personne allergique au sel de mer – cas très rare mais cela peut arriver – sera susceptible de réagir à toute prise d’iode. Dans un tel cas de figure mieux vaut en parler à un médecin.

Maladie d’Hashimoto

Les praticiens pensaient à l’origine que la prise d’iode par les patients atteints de la maladie d’Hashimoto pouvait poser problème. Après maintes recherches effectuées principalement aux États-Unis, il apparaît que la carence en iode est souvent la cause la plus directe de la maladie d’Hashimoto, associée à une carence en sélénium. Un protocole adapté à leur situation dépasserait le cadre de cet article. Si vous souffrez de cette maladie renseignez-vous auprès d’un spécialiste en iode, ou à défaut suivez le protocole de supplémentation en iode en commençant par quelques gouttes de Lugol, sans dépasser le dosage que vous tolérez.

Médicaments pour la thyroïde et Lugol

Les spécialistes de l’iode indiquent qu’il n’y a pas d’inconvénient à prendre du Lugol avec des suppléments pour la thyroïde. Avec le lévothyrox l’apport de Lugol est selon moi sujet à discussion. Le Lugol peut s’avérer très utile, mais aussi perturber l’équilibre atteint par la personne avec ce médicament. Il est préférable de vous abstenir de prendre du Lugol sans l’aval de votre médecin traitant.

Et l’hyperthyroïdie ?

Diverses sources indiquent que l’hyperthyroïdie (une thyroïde trop active) peut être inversée rapidement grâce à un protocole de traitement à base d’une solution de Lugol et de lithium. Toutefois, à défaut de plus de données disponibles, je vous invite à consulter un spécialiste en iode.

Où se procurer le Lugol ?

La solution de Lugol est disponible par diverses sources, voici la version du centre Clark. Les autres compléments alimentaires sont disponibles sur le même site : sélénium, vitamine C, oxyde de magnésium, vitamine B2.

En conclusion

Vous l’aurez compris avec tout ce qui précède : la solution de Lugol peut et devrait faire partie des indispensables de la trousse familiale.

Marco Caldi – CuresClark.com

À lire avant de poster un commentaire : je me suis efforcé de retranscrire au mieux possible les indications les plus pertinentes des spécialistes en iode, toutefois je n’en fais pas partie. Je ne développerai donc pas les questions relatives à l’ajustement du protocole de supplémentation en iode en fonction d’une situation ou une autre. En approfondissant cet article vous devriez être capable d’avancer de façon autonome. 

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Marco

Thérapeute spécialiste des thérapies Dr Clark. Auteur de plusieurs livres sur le zappeur et la thérapie Clark.

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21 Commentaires

  1. naiada

    Grand merci pour cet article!
    Ça m’a ouvert les yeux par rapport à un fibrome du sein q j’ai depuis des années, suivi des inflammations douloureuses de la poitrine…
    J’ai démarré la supplémentation, j’espère voir des résultats dans quelques mois.
    En tout cas, ça m’a fait comprendre aussi la nécessité des bien passer les. Aliments crus pour éviter reinfestation parasitaire…je n’ai pensé pas q c’était si important, depuis des années je lavait juste a l’eau…ou avec une petite dose de vinaigre…bref, j’apprends tout

    Réponse
  2. naiada

    Oups, désolée, le message est parti avant la fin!
    Bref,
    J’apprends tout les jours en lisant vos articles,
    Gratitude immense !
    Bonne journée,
    Naiada

    Réponse
  3. Marylaure Barro

    Bonjour Marco,

    suite à une rupture de stock du pack de programme anti parasitaires, vous nous avez fait un programme particulier avec Clark Fx et brou de noix. Nous arrivons à la fin des 15 jours. Pour la maintenance, je me demandais s’il n’était pas plus efficace de rajouter au Clark Fx ( dose forte 3x/jour ) 1,5 cc de brou de noix le jour choisi de chaque semaine. Et sur combien de semaines ?

    Et est-il possible de faire pendant la maintenance une désintoxication avec le programme du Lugol proposé dans cet article ( + vit.C et Sélénium )?
    Et dans le brumisateur quel dosage pour mycoses des ongles.

    Merci et belle journée.

    Marylaure

    Réponse
    • Marco

      Bonjour Marylaure,

      La maintenance antiparasitaire est optionnelle, c’est pourquoi il n’y a pas de durée précisée à son sujet. Mon curseur est le suivant : d’autant plus la personne a ressenti un gain lors d’un déparasitage (regain d’énergie, diminution ou disparition de symptômes…), d’autant plus je recommande la maintenance afin d’éviter un possible retour en arrière. Dans ce cas-là, un mois de maintenance minimum, plus c’est mieux.

      Le Clark-FX n’est pas prévu pour effectuer une maintenance une fois par semaine. Par contre oui, si vous ajoutez du brou vert de noix noire, voici un dosage qui pour moi est suffisant 1 x par semaine : 1 c. à c de brou de noix + 1 c. à c. de Clark-FX, à prendre à jeun dans un verre d’eau.

      “Et est-il possible de faire pendant la maintenance une désintoxication avec le programme du Lugol proposé dans cet article ( + vit.C et Sélénium )?”

      Oui. Evitez simplement de prendre le Lugol dans la même période de temps que les plantes antiparasitaires. Espacez de 30 minutes avant ou après, ou plus.

      “Et dans le brumisateur quel dosage pour mycoses des ongles.”

      J’ai reçu des retours avec une application directe de Lugol. Si cela pique trop (plutôt bon signe), vous pouvez diluer dans un petit peu d’eau avant de l’appliquer sur la région concernée (avec un coton, ou placer un mélange dans un brumisateur, selon moi il est préférable de ne pas diluer plus le Lugol que dans un fond d’eau).

      Bien Cordialement,

      Marco

      Réponse
  4. claire

    Bonjour
    J’ai eu longtemps des soucis d’intestin et je ne suis pas encore tranquille.
    J’ai fait les cures antiparasitaires, qui ont été plus efficaces quand je suis passée à 4 cc de brou de noix plutot que les gouttes que l’on m’avaient initialement recommandées.
    J’ai aussi fait la cure pour nettoyer les intestins. avec bcp de lugol et des enzymes digestives. Cela m’a beaucoup aidé.
    Mon médecin généraliste a demandé une analyse des selles qui a montré de très normbreux Blastocystis hominis et kystes de Endolimax nanus. Je comprends que ce sont des structures unicellulaires qui sont à la limite des parasites et des bactéries. Ils ne sont pas nommés dans la liste des parasites éliminés par la cure Clark antiparasitaire. Auriez vous une suggestion de cure(s)? Je préfèrerais limiter ou éviter les antibiotiques.
    EN vous remerciant
    Claire

    Réponse
    • Marco

      Bonjour Claire,

      Le programme intestinal et/ou la cure antiparasitaire peuvent suffire avec les amibes, cela dit on m’a déjà fait part d’une résistance avec le Blastocystis. Il faut savoir que ce protozoaire est fréquemment retrouvé lors d’examen de selles. Il peut être retrouvé chez des personnes qui n’ont aucun symptôme digestif, ou retrouvé chez des personnes qui ont des diarrhées ou d’autres problèmes digestifs. À ma connaissance, c’est généralement le Flagyl qui est indiqué en première ligne dans ce cas de figure. Concernant Endolimax nanus, je n’ai pas étudié le sujet de ce pathogène.

      Afin de consolider vos acquis et si vous le ressentez vous-même positivement, vous pouvez réitérer un second nettoyage intestinal ou/et poursuivre avec une “maintenance intestinale”. La maintenance ne garantit pas le retrait des deux pathogènes détectés, mais permet d’éviter un retour en arrière sur les symptômes de dysbiose ou de maladie de Crohn, des troubles de santé en lien avec ce que vous indiquez. La maintenance consiste à suivre une fois par semaine (choisir un jour dans la semaine) :
      – Brou vert de noix noire (Clark) : 4 c. à c. le matin à jeun.
      – Lugol (Clark) : 6 gouttes 3 fois dans la journée.
      – Curcuma (Clark) : 3 gélules 3 fois dans la journée (à chaque repas).
      – Fenouil (Clark) : 3 gélules 3 fois dans la journée (à chaque repas).

      Bien Cordialement,

      Marco

      Réponse
  5. Isabelle DD

    Bonjour Marco
    Merci pour cet article très intéressant.
    Je me demandais si je pouvais prendre le Lugol, alors que je prends déjà des gélules de GTA (Biotics Research), concentré thyroïdien sans thyroxine complété de sélénium.
    Est-ce qu’à votre connaissance, l’utilisation du Lugol permet la guérison de la maladie de Lyme ?
    Est-ce qu’on peut prendre les gouttes de Lugol si on commence un traitement MMS ou cela a-t-il une incidence.
    Merci d’avance et bonne journée
    Isabelle

    Réponse
    • Marco

      Bonjour Isabelle,

      À propos de :

      “Je me demandais si je pouvais prendre le Lugol, alors que je prends déjà des gélules de GTA (Biotics Research), concentré thyroïdien sans thyroxine complété de sélénium.”

      Dans le principe, aucun problème de prendre du Lugol en parallèle à ce produit. Toutefois je ne suis pas médecin, suivez le conseil suivant : commencer par quelques gouttes de Lugol par jour, monter progressivement.

      “Est-ce qu’à votre connaissance, l’utilisation du Lugol permet la guérison de la maladie de Lyme ?”

      Non. Il est toutefois à remarquer que les personnes qui vivent cette pathologie ont assez souvent une maladie de la thyroïde, les symptômes sont proches et peuvent se confondre.

      “Est-ce qu’on peut prendre les gouttes de Lugol si on commence un traitement MMS ou cela a-t-il une incidence.”

      Pas d’incidence à ma connaissance. Je vous conseille toutefois de ne pas mélanger deux formes de soins, car en fonction des effets obtenus vous ne saurez pas ce qui a été efficace, trop fort, etc.

      Bien Cordialement,

      Marco

      Réponse
  6. Hasmik

    Bonjour Marco,
    Est ce qu’il est possible d’utiliser le lugol pour les poules-?
    Merci

    Réponse
    • Marco

      Bonjour,

      Votre question est intéressante…Je dois dire ne pas avoir de réponse sûre à vous donner pour les poules ou même les animaux. Je vous renvoie vers le Clark-FX si vous recherchez un produit antiparasitaire principalement, il sera adapté.

      Bien cordialement,

      Marco

      Réponse
  7. Helene

    bonjour,

    Le lugol est il efficace en cas de pollution nucléaire suite à incendie de centrale ?

    Je vous remercie

    Cordialement

    Réponse
    • Marco

      Bonjour,

      Oui, le Lugol peut remplacer les comprimés d’iode stable pour saturer la thyroïde.

      Pour adulte, placer 25 gouttes de Lugol Clark dans un verre d’eau. Cela correspond aux 130 mg d’iode prescrits avec les comprimés spécifiques à cette situation.
      Pour un enfant de plus de trois ans, 12 gouttes de Lugol (équivalent à 1/2 comprimé pour adultes conseillé pour les enfants).

      Rappel : ce dosage est uniquement conseillé pour protéger la glande thyroïde contre une contamination radioactive (de l’iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré). Comme pour les comprimés d’iode pour saturer la thyroïde, ce dosage est efficace pendant un laps de temps de 1 à 2 jours (au minimum 24h) et avec un effet optimal après 2 heures.

      Bien cordialement,

      Marco

      (mis à jour le 15.3)

      Réponse
      • Helene

        Merci beaucoup pour cette info bien utile. Cordialement

        Réponse
  8. Sabrina L.

    Bonjour,
    À partir de quel âge peut-on donner le lugol et quel serait le dosage s’il vous plaît ?

    Réponse
    • Marco

      Bonjour,

      Le Lugol peut servir pour les enfants mais je n’ai pas connaissance d’un dosage précis. Ce sujet est délicat car seul un médecin est habilité à indiquer une posologie pour ce type de produit, or le Lugol est principalement utilisé en automédication.

      Bien cordialement,

      Marco

      Réponse
  9. Daniela Furtado

    Bonjour, je dois faire une cure antiparasitaire pour l’intestin si je ajoute du sélénium et vitamine c je pourrais au même temps faire celui-là, que pensez vous?

    Merci d’avance Daniela

    Réponse
    • Marco

      Bonjour Daniela,

      Oui, ces deux compléments alimentaires ne vont pas impacter la réussite de la cure antiparasitaire, ni non plus le Lugol/iodine. Simplement, à vous de voir si vous serez à l’aise avec le nombre de produits à prendre. Dans tous les cas, pensez à prendre les plantes antiparasitaires à jeun, avant tout autre produit, et ne prenez pas le Lugol/iodine au même moment que les plantes antiparasitaires.

      Bien cordialement,

      Marco

      Réponse
  10. Marie-Céline

    Bonjour,
    Je cherche à me débarrasser de mycoses aux ongles des orteils…
    J’ai suivi le programme de nettoyage intestinal et la cure antiparasitaire, et suis actuellement le programme de nettoyage des reins.
    Pouvez-vous me dire comment préparer la solution de Lugol à pulvériser chaque jour sur les ongles des orteils dans le cas d’une mycose aux ongles des orteils ?
    Doit-on pulvériser la solution de “Lugol – Iodine Dr Clark à 4% ” pure directement sur les parties malades des ongles ?
    Je vous remercie par avance de vos conseils,
    Bien cordialement

    Réponse
    • Marco

      Bonjour Marie-Céline,

      J’ai de bons retours sur l’usage du Lugol contre les mycoses à l’aine. Pour votre question avec une mycose aux orteils, ce sera très intéressant d’y appliquer du Lugol mais il y a un bémol : le Lugol tâche la peau. La tâche disparaît bien sûr après quelques temps, c’est pourquoi à l’aine ce n’est pas un problème, par contre sur l’ongle la tâche va rester plus longtemps. La solution consiste à utiliser de l’iode blanc. Ce produit est moins connu (et moins commercialisé) que le Lugol, il possède grosso modo les mêmes vertus mais il est transparent, contrairement au Lugol qui est marron foncé. L’iode blanc peut être utilisé pour traiter sans peine les ongles affectés par une infection fongique. Je vais ajouter cette précision dans l’article. Quand à votre question : le mieux consiste à ne pas diluer le produit, plus concentré il est plus efficace, ou de le diluer dans très peu d’eau.

      Comme indication d’iode blanc j’ai trouvé ce produit en cherchant rapidement sur internet. Attention, je n’ai pas testé ce produit, c’est seulement à titre indicatif sur ce que je veux dire.

      Bien cordialement,

      Marco

      Réponse
  11. Monique

    Personnellement, j’ai commandé de l’iode blanc à la Parapharmacie France le 23-10-23 et j’attends toujours apres ce 19-12 .

    Est-ce bien serieux??

    Réponse
    • Marco

      Bonjour,

      S’il y a un problème d’approvisionnement/livraison il faut questionner la pharmacie.

      Bien cordialement,

      Marco

      Réponse

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