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Du stress au burnout – prévenir l’engrenage

par | 7-10-22 | 0 commentaires

Un article de Marco

Thérapeute spécialiste des thérapies Dr Clark. Auteur de plusieurs livres sur le zappeur et la thérapie Clark.

Catégorie : Comprendre

 Chers lecteurs,

Le stress est un phénomène vieux comme le monde. On définit le stress comme une réaction physiologique et psychologique de l’organisme face à un danger. Ce réflexe a longtemps servi à protéger la vie, par exemple quand les hommes des cavernes devaient survivre à des conditions de vie extrêmes et sauver leur peau. Cette réaction perdure aujourd’hui, malheureusement lors de situation qui ne se justifient pas. 

Le corps humain est conçu pour une gestion du stress qui peut s’avérer intense mais sur une courte durée. Ce phénomène est très bien géré par l’organisme. Les problèmes surviennent lorsqu’il s’agit de manifestations d’un stress chronique, dont la société moderne en favorise différentes manifestations, que ce soit au travail, lors des embouteillages, lors d’un divorce, etc. C’est un peu comme laisser le bouton d’un appareil qui fonctionne sur batterie en position “on”, sans l’éteindre, un bon moyen de vider rapidement ses ressources d’énergie ! Une autre analogie est celle du feu de camp : vous pouvez rendre votre feu de camp de plus en plus important en ajoutant de petits morceaux de bois (petits facteurs de stress). Si vous continuez à ajouter du bois avant que le feu n’ait consumé le bois que vous avez déjà ajouté, le feu deviendra bientôt trop important et sera incontrôlable. Le stress chronique a en effet une nature “cumulative” (c’est pourquoi il est chronique !) ; il peut s’avérer important d’apprendre à gérer les petits facteurs de stress avant que leur accumulation ne se transforme en une réaction incontrôlable. Il s’agit fondamentalement d’apprendre l’importance d’effectuer des « pauses » réparatrices.

Je vous propose d’approfondir dans cet article le thème du stress, mais également vous donner des clef et points de repères sur la manière de comprendre et prévenir cette situation, de façon à éviter l’une de ses manifestations les plus profondes que l’on nomme le “burnout“.

Un burnout, c’est quoi ?

Selon la définition du chercheur néerlandais Schaufeli : le burnout (ou burn-out) est un « processus conduisant à un état d’épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’une exposition à des situations émotionnellement exigeantes ».

Deux points de vue sont à aborder pour comprendre une personne qui souffre de cette situation.

  1. Du point de vue psycho-émotionnel, le burnout est un processus de dégradation du rapport de l’individu à son activité. Pour faire très court, la personne en fait trop pendant trop longtemps sans récupérer suffisamment, et finit par s’épuiser. Les personnes pour lesquelles des bons résultats sont importants, très consciencieuses et scrupuleuses dans leurs activités, sont plus susceptibles de s’engager dans ce processus. À cela, il faut ajouter l’influence assez fréquente d’un environnement toxique, par exemple un supérieur hiérarchique invalidant systématiquement les efforts fournis par son employé, favorisant ainsi son épuisement complet.
  2. Du point de vue strictement médical, le burnout produit une valse hormonale frénétique avec, parmi les changements les plus significatifs, une hyper sécrétion de cortisol qui endommage les neurones de l’hippocampe (zone responsable de la mémoire et de la concentration), le cortex préfrontal (prévoyance et prévision de changement, planning et prise de décisions), sans oublier les conséquences sur la digestion et le système immunitaire, le pancréas et le foie.

Le premier point est le plus fondamental car il précède le second dans la chronologie temporelle de cause à effet. Comprendre les mécanismes psychiques et émotionnels menant au burnout, somme toute simples à appréhender et de bon sens, permet d’éveiller la vigilance du mental afin de prévenir cet engrenage. Le burnout est en effet un processus, et non un état. Ce processus a plusieurs degrés de gravité. Il n’est pas obligatoire de toucher le fond, c’est-à-dire d’en venir au burnout, avant de pouvoir remonter la pente et aller mieux.

Intégrité

En principe, les victimes de cette situation ne sont pas uniquement les personnes exerçant une profession, mais potentiellement les femmes de ménage, les chômeurs, retraités ou étudiants. Toutefois, la recherche s’est focalisée sur le milieu professionnel pour étudier le burnout. Les plus à risque sont souvent les personnes les plus honnêtes, les plus scrupuleuses et les plus consciencieuses, simplement parce qu’il est facile d’activer de façon chronique leur sens de l’honneur et du travail bien fait, en d’autres termes de les pousser à se conformer à une haute exigence au détriment de leur intégrité propre. La notion d’intégrité prend ici tout son sens : on ne souffre pas d’un burnout sans être atteint dans son intégrité physique, émotionnelle et psychique. 

Croyances

Une personne atteinte d’un burnout a participé, bon gré mal gré, à son état. De toute épreuve il y a quelque chose à apprendre. Souvent, une croyance erronée prédispose à vivre une telle situation. Par exemple, beaucoup d’individus portent avec eux le réflexe de se conformer à un amour conditionnel. C’est-à-dire que le mental entend à chaque demande qui lui est faite : « Je t’aime si… tu fais cela ». Il y a, planant dans la conscience, cette impression que l’amour pourrait nous être retiré si nous ne sommes pas compétent. Comme si nous risquions qu’il disparaisse si nous ne sommes pas conformes à la norme, si nous ne délivrons pas le résultat attendu, la réponse que l’on attend de nous. Et nous suivons cette idée comme une injonction. Ce réflexe, lorsqu’il est stimulé, traduit une réelle difficulté à placer l’estime de soi… simplement en soi-même. Au lieu de cela, son ancrage est placé ailleurs, dans le regard d’un parent, d’une figure d’autorité, etc.

Parmi d’autres faux concepts prédisposant au stress chronique, se trouve la croyance qu’il faut s’agiter pour participer à ce monde, pour être vivant et reconnu. Or, il y a plus de valeur à être qu’à faire. Un burn-out est d’ailleurs un puissant moteur de prise de conscience : il contraint la personne à arrêter de “faire”, à effectuer un arrêt sur le chemin qu’il trace. Appelons cela un “rail”. Il est amené à changer, modifier ou commencer un autre rail, en lâchant de vielles solutions, en modifiant l’ordre de ses priorités, en nourrissant l’Etre.

Une combustion progressive

Abordons le point de vue médical, plus densifié, du problème. Burn-out, brûler en anglais, traduit bien la réalité physiologique du phénomène. Il s’agit en effet d’une combustion progressive, parfois brutale, de l’intérieur du corps. Le corps ayant besoin d’énergie pour affronter le stress, toutes les glandes et organes travaillent en surrégime jusqu’à leur complet épuisement.

Stress et surrénales

Le « chemin du stress » passe par tous les étages du corps et les glandes endocriniennes (notamment hypothalamus, hypophyse, thyroïde et glandes surrénales). De tous ces étages glandulaires, intéressons-nous à celui des surrénales. Les glandes surrénales sont situées juste au-dessus de chaque rein. Sous l’action du stress, les surrénales synthétisent et sécrètent des hormones de tout premier plan : l’adrénaline et la noradrénaline. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la réaction du stress. Elles sont sécrétées en permanence par le centre des surrénales au moment d’une phase de stress.

Un employé au travail, à ce stade, a besoin de ses hormones et de beaucoup d’énergie et donc de sucre (généralement, le stress fait prendre du poids en favorisant une mauvaise alimentation). Ces hormones font monter le sucre dans le sang et baissent l’activité intestinale et la filtration rénale. Une autre hormone, l’aldostérone sécrétée par le contour de la glande, favorise la rétention de sel (et donc de l’eau qui suit toujours le sel), contribuant encore à augmenter la tension.

Mais dans la phase de lutte puis de résistance c’est au cortisol, sécrété lui aussi par le contour des surrénales, que nous nous intéresseront particulièrement. Cette hormone sécrétée en permanence par la surrénale – quand cette dernière est soumise constamment au stress – va augmenter sa concentration sanguine, signant ainsi l’état de stress aigu accompagné de dépression. Un autre risque pour les glandes surrénales soumises à un stress soutenu et permanent est l’épuisement. Ces glandes ne pouvant plus fournir de cortisol, celui-ci s’abaisse et signe ainsi le début du burnout.

La fatigue physique peut faire partie du tableau du burnout, toutefois ce sont fondamentalement les blessures psychiques qui le caractérisent le mieux, déclenchant puis aggravant le tableau morbide. Le sentiment de non reconnaissance, l’isolement, la mise à l’écart du groupe, la pression morale directe de la hiérarchie, les remarques désobligeantes, les vexations en public, toutes ces pressions sur un collaborateur sont, en plus de la surcharge de travail et de la fatigue, les véritables déclencheurs du burnout

En résumé

Le burnout caractérise un épuisement complet du corps suite à une exposition prolongée au stress. Cet épuisement fait suite à une période dépressive pendant laquelle le cortisol surrénalien augmente pour faire face aux dépenses d’énergie générées par le stress. Ensuite le cortisol s’effondre, signant ainsi l’épuisement surrénalien qui va de pair avec l’épuisement de la personne.

Si le cortisol est donc le «marqueur biologique» du burn-out quand il s’effondre, le «marqueur clinique» – à part la fatigue extrême – semble être le sentiment de «mise au placard», réel ou vécu comme tel par le sujet, l’impression d’ «isolement», le «manque de considération» ou de «reconnaissance», il se sent complètement abandonné.

Thérapie Clark et modification du style de vie

Les protocoles de nettoyage interne selon le Dr Clark sont adaptés pour dégager les éléments qui empêchent l’organisme de se remettre en bon état de santé, même après un burnout. Elles permettent d’épurer le corps des déchets qui s’y sont accumulés, elles installent un terrain permettant de le renforcer contre toutes sortes d’agressions et favorisent l’autoréparation de l’organisme.

Cela étant dit, régénérer l’organisme après un burnout prendra bien plus de temps. Heureusement et comme indiqué précédemment, un burnout peut être évité, ce n’est pas une fatalité. Il suffit d’agir de façon proactive en mettant en place de nouvelles habitudes. Plusieurs chemins sont possibles pour y parvenir, certains plus courts que d’autres, mais la voie que l’on empruntera vers la solution sera dans tous les cas d’apprendre à mieux se connaître soi-même. Prendre conscience de l’espace qui est le nôtre, ne pas se perdre à la poursuite d’un temps qui ne se saisit jamais, prendre conscience des “stresseurs” ou injonctions que l’on porte, finalement des automatismes que l’on alimente en pensées, se débarrasser peu à peu du faux… tout cela s’effectue progressivement en se nourrissant autrement : tout comme une alimentation adaptée à notre organisme lui sera bénéfique sur divers plans, de même nourrissons-nous nos émotions et nos pensées d’une façon qui s’avère destructrice ou promotrice pour notre développement. Il s’agit bel et bien d’apprendre à mieux se connaître. Il s’agit de rétablir notre intégrité lorsque celle-ci est mise à mal. Il s’agit de voir ce qui est. Il s’agit de rétablir le droit de s’aimer, de s’aider, d’être aidé. Il s’agit de la vie que nous portons en nous, si précieuse et qui ne peut se tarir ni s’épuiser. 

Un accompagnement sur ce chemin peut, à un moment ou un autre, s’avérer un facteur décisif pour corriger votre style de vie, prendre telle ou telle décision et conscientiser ce qui est promoteur pour vous. Un bon coach aidera une personne motivée à augmenter son autonomie sur divers plans : physique (alimentation, environnement), émotionnel, psychique, tout cela dans le respect de votre situation et de votre sensibilité. Bien évidemment un changement se fait pas à pas, mais le premier pas est le plus décisif.

Conseillé santé et spécialiste en thérapie Clark, j’accompagne dans mes consultations les personnes souhaitant améliorer leur hygiène de vie. Une première consultation de 1 heure est recommandée afin d’aborder ensemble tous les points fondamentaux d’un ajustement du style de vie : l’alimentation, l’activité physique, le sommeil, la gestion du stress bien sûr, avec un développement pouvant s’étendre à l’émotionnel et au psychisme, puis mettre en place les cures de nettoyage interne du Dr Clark qui accompagneront le plus judicieusement possiblement vos changements en cours.

Vous pouvez réserver une consultation sur mon site mon internet ou sur la plateforme Vivre Naturellement.

 Marco Caldi – CuresClark.com

 

 

 

Marco

Thérapeute spécialiste des thérapies Dr Clark. Auteur de plusieurs livres sur le zappeur et la thérapie Clark.

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