Les travaux du Dr Clark nous rappellent que notre santé ne dépend pas seulement de ce que nous mangeons, mais aussi des éléments auxquels nous sommes exposés chaque jour, parfois sans le savoir. Certains métaux présents dans notre environnement — dans l’eau, les ustensiles, les objets du quotidien ou même dans certains soins — peuvent influencer la façon dont les pathogènes se développent dans notre organisme.
Lorsqu’ils s’accumulent, ces métaux créent un terrain plus fragile : ils peuvent nourrir certaines bactéries, affaiblir l’immunité ou perturber l’équilibre naturel du corps. Réduire leur présence permet de rétablir un environnement sain plus propice à la guérison.
Je vous propose un tour d’horizon de ce passionnant sujet fondé sur les recherches effectuées par le Dr Clark. Vous découvrirez comment certains métaux agissent dans l’organisme, pourquoi ils peuvent poser problème et surtout, quelles habitudes adopter pour éviter leur impact au quotidien.
Marco Caldi
À propos des complexes de vitamines et minéraux : le fer
Selon le Dr Clark, il est préférable d’éviter l’apport de fer en complément alimentaire à moins que, bien sur, cela ne soit absolument indispensable. Ses tests en biorésonance montrent que le fer libre est facilement capté par de nombreuses bactéries pathogènes ainsi que par divers parasites, qui utilisent cet élément pour renforcer leur croissance et leur virulence dans l’organisme.
Cette vigilance est aujourd’hui appuyée par la recherche. Par exemple, une étude a montré que l’administration de fer oral à des volontaires sains augmentait in vitro la croissance de plusieurs bactéries dans le sérum sanguin après la supplémentation. Pour compléter ces données, voici l’extrait d’une étude sur le parasite Plasmodium (paludisme) :
« Comme tout organisme vivant, Plasmodium a besoin de fer pour survivre. Des études chez l’animal ont en effet montré que la multiplication du parasite est très dépendante du fer. Chez l’homme, un apport en fer semble augmenter le risque infectieux. »
C’est la raison pour laquelle un complexe à large spectre a été développé selon les recommandations du Dr Clark, couvrant les éléments les plus souvent déficitaires — mais volontairement exempt de fer. Cette formulation permet de soutenir l’organisme sans nourrir les bactéries ou parasites susceptibles de profiter d’un apport supplémentaire en fer. Il s’agit du complexe de vitamines et minéraux sans fer.
Le nickel
D’autres minéraux nourrissent les pathogènes. Toujours d’après les recherches effectuées par le Dr Clark, le nickel est attiré par les dépotoirs que constituent la prostate et le système urinaire, favorisant le développement de bactéries urinaires dans ces régions.
Le nickel est abondant dans la terre, qui est sans aucun doute le lieu de séjour naturel des bactéries à même de déclencher une infection des voies urinaires. Celles-ci décomposent l’urine, les déchets, nettoient le sol qui nous entoure et les excréments laissés par les animaux, accomplissant ainsi une tâche essentielle dans notre environnement.
Bien évidemment nous ne pouvons pas arrêter de nous associer à ces bactéries, mais notre corps n’est pas destiné à les nourrir.
Les bactéries responsables des infections urinaires utilisent l’urée, une substance naturellement présente dans l’urine, pour se nourrir. Pour y parvenir, elles la transforment en ammoniaque. C’est l’odeur d’ammoniaque de l’urine qui révèle la présence de ces bactéries. Notre corps, lui, ne produit pas d’ammoniaque dans l’urine : seules les bactéries sont capables de le faire. Pour réaliser cette transformation, elles utilisent une enzyme spéciale, appelée uréase. Et pour que cette enzyme fonctionne correctement, les bactéries ont besoin d’un élément particulier : le nickel.
Autrement dit, plus le nickel est présent dans le corps, plus ces bactéries disposent de ce dont elles ont besoin pour se développer.
Quand une personne souffre régulièrement d’infections urinaires ou de cystites chroniques, il est utile d’aller au-delà des traitements habituels et de s’intéresser aussi à l’environnement. Selon les observations du Dr Clark, le nickel joue un rôle clé. La bonne nouvelle, c’est que le corps arrive souvent à éliminer naturellement une grande partie du nickel… à condition d’arrêter de l’y apporter chaque jour. Cela passe par quelques changements simples dans le quotidien.
- Éviter les montures de lunettes en métal. Le Dr Clark a remarqué que les montures métalliques sont l’une des principales sources de métaux pour l’organisme, juste après les plombages dentaires. Comme le nickel se dissout facilement au contact des huiles naturelles de la peau, il peut pénétrer régulièrement dans le corps.
- Remplacer les montres et montures métalliques. Lorsqu’on est sensible aux infections urinaires, il est préférable d’opter pour des montures de lunettes et des montres en plastique ou autres matériaux neutres.
- Faire attention aux bijoux de piercing. Beaucoup contiennent du nickel, ce qui explique l’apparition fréquente d’allergies dans ces zones. Mieux vaut choisir des bijoux garantis sans nickel.
- Limiter l’usage des couverts en acier inoxydable. L’inox contient généralement environ 8 % de nickel. Chez les personnes sensibles, il peut être très utile de les remplacer par des couverts neutres en polyéthylène.
L’objectif de ces mesures n’est pas de vivre « sans métal », mais bien d’arrêter l’apport continu de nickel et d’autres métaux pouvant s’avérer toxiques sur le long terme. Tant que le corps en reçoit chaque jour, il ne peut pas s’en décharger complètement. En revanche, lorsqu’on supprime les sources principales, l’organisme retrouve peu à peu sa capacité à rétablir un terrain plus sain.
Le cuivre
Le cuivre fait partie des métaux les plus dérangeants pour l’organisme. Le Dr Clark observe que ce métal peut s’accumuler dans des zones sensibles du cerveau, où il agit comme un véritable « excitant » du système nerveux.
Lorsqu’il dépasse un certain seuil, le cuivre peut accentuer les maux de tête, les douleurs, l’agitation nerveuse ou la fatigue. En quantité normale, il ne pose aucun problème — mais notre mode de vie moderne nous expose régulièrement à de petites doses répétées, qui finissent par s’accumuler.
Le Dr Clark identifie plusieurs sources fréquentes :
- Les canalisations en cuivre. Avec l’usure ou selon l’acidité de l’eau, du cuivre peut passer dans l’eau du robinet.
- Les ustensiles de cuisine en cuivre ou au revêtement endommagé.
- Les bijoux ou accessoires métalliques.
- Certains matériaux dentaires anciens, qui peuvent contenir du cuivre.
Comment réduire l’exposition ? Voici des gestes simples et efficaces :
- Utiliser un distillateur d’eau. C’est la méthode privilégiée par le Dr Clark pour obtenir une eau totalement exempte de métaux. La distillation retire non seulement le cuivre, mais aussi d’autres contaminants susceptibles d’affaiblir l’organisme. Préférer l’eau filtrée ou embouteillée si l’on ne dispose pas de distillation et que les canalisations sont en cuivre.
- Éviter les casseroles en cuivre non revêtues, surtout pour les préparations acides qui accélèrent la migration du métal.
- Remplacer les bijoux portés quotidiennement s’ils contiennent du cuivre.
- Faire vérifier les anciens soins dentaires si l’on est sensible aux métaux.
En adoptant ces quelques changements, l’organisme peut enfin arrêter de recevoir du cuivre chaque jour. Peu à peu, il se libère de l’excès accumulé et retrouve un équilibre plus sain, ce qui favorise naturellement l’immunité et le bien-être général.
Conclusion
Notre organisme possède une incroyable capacité à se rééquilibrer dès qu’on lui en offre la possibilité. En limitant ces métaux dont il n’a pas besoin, nous lui rendons ce qu’il cherche depuis toujours : un environnement paisible pour fonctionner pleinement.
Marco Caldi – CuresClark.com






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